vendredi 18 septembre 2009

Sexe, gore and Rock'n roll.


A première vue, la série est ce qu’il y a de plus midinette ; dans une petite ville paumée, Soukie une pauvre petite serveuse télépathe croise le chemin de Bill, qui n’est autre qu’un vampire de 175 ans. Et biensûr, coup de foudre. Adaptée des romans de Charlaine Harris, True Blood pourrait voguer sur la même vague que Buffy Contre les vampires ou que Twilight. Mais, bien que tout est réunis pour être fleur bleue à souhait ce n’est pas le digne héritier de la petite maison dans la prairie qui signe cette nouvelle série mais Alan Ball, créateur entre autre de Six Feet Under. Et dès le générique, on se dit qu’on est très loin de la vague gentillette de Twilight. Robert Pattison n’oserait pas déchiqueter un être humain ou, en tout cas, ça nous le serait bien caché. Ça choque et c’est à la fois caustique. Sookie qui n’est autre qu’Anna Paquin (La leçon de Piano et plus récemment la trilogie X-men) est la jeune fille innocente qui se dévergonde à l’image d’une Janet.

Sookie, Janet. Janet, Sookie.


C’est une série B avec de bons effets spéciaux, c’est sombre, drôle, parfois à la limite du ridicule, mais on est attiré. Forcément. Surtout lorsque le "méchant" est un vampire de 1000 ans blond et suédois.


Autre chaîne, autre série, autre univers. Que se passe-t-il lorsqu’on réunit Loft Story à la Nuit des morts vivants ? Et bien, on l’a toujours dit : ils sont fous ces anglais. Normal qu’il teste ce subtil mélange et cela donne une série surprenante : Dead Set. Scène d’anthologie lorsque les zombies massacrent l’équipe coulisse de Big Brother sur du Mika. Je n’ai vu pour l’instant que le premier épisode et j’adhère au côté totalement burlesque de la situation. Pourquoi Benjamin Castaldi n'a pas été y faire un tour?

mercredi 16 septembre 2009

...And I want my scalps!

Ce mois-ci, le cinéma n'a pas grand chose à nous offrir. Quelques bons films, certes mais rien d'extraordinaire. Heureusement, Tarantino is here, yeah! "Inglorious Basterds" n'est peut-être pas son plus grand film mais ça reste du grand art. Les scènes peuvent être capturées, visuellement, c'est magnifique. Je reste ébahit face à l'aptitude de Tarantino a créer sa propre identité cinématographique, équilibre parfait entre réalité et fiction (il n'y a qu'à voir la fin, tout en apothéose), grand cinéma et série B. On se dit que Tarantino a le chic pour trouver ses acteurs. Qui aurait cru que Christopher Waltz serait la nouvelle coqueluche du cinéma? Cet acteur tout droit venu de chez Derrick et Rex? Merci qui? Merci Quentin, ça mérite totalement le prix de meilleur acteur à Cannes. Grand moment aussi avec un Brad Pitt plus américain tu meurs. Et magnifique scène lorsque Mélanie Laurent se métamorphose en Warrior sur "Cat people" de David Bowie. Mais (il y a toujours un "mais", sinon ça serait trop facile) dommage qu'il y ait trop de personnages. Il y a comme une impression de scènes manquées ou enlevées. Le personnage de Mélanie Laurent n'est pas assez étoffé comme celui de Diane Kruger qui est achevé vite fait bien fait. Dommage. Et Léa Seydoux...??? Franchement, pourquoi est-elle dans le film? Je n'ai rien contre l'actrice mais son rôle aurait pu être joué par n'importe qui.
Après tout ça, je me contiens pour ne pas retourner voir le film mais la tentation est si forte...

C'est la rentrée, on se motive!


Hop, hop, hop! Comme chaque année, je prends la bonne résolution d'actualiser ce blog que j'ai laissé plusieurs mois à l'abandon. Allez, zouzouzou!