dimanche 4 octobre 2009

October will be Summer



A l'heure où les comédies foisonnent avec toujours la même rengaine et où une grande partie de la gent féminine se revisionne Dirty Dancing et Ghost en guise d'hommage à feu Patrick Swayze, je dis STOP. Allez voir plutôt (500) days of Summer (traduit par (500) jours ensemble. ça en perd toute notion de joliesse).
A voir la bande annonce, rien de bien Shebam! Pow! Blop! Wizz!
Et pourtant...Ce film est tout simplement AWESOME et inclassable tellement il dépasse les codes du genre "comédie romantique". Et comme le dit si bien l'affiche, "ce n'est pas un film d'amour mais un film sur l'amour". C'est beau, drôle, triste, joyeux, musicalement étonnant, frais, original. Et ça fait de la pub pour IKEA.

vendredi 18 septembre 2009

Sexe, gore and Rock'n roll.


A première vue, la série est ce qu’il y a de plus midinette ; dans une petite ville paumée, Soukie une pauvre petite serveuse télépathe croise le chemin de Bill, qui n’est autre qu’un vampire de 175 ans. Et biensûr, coup de foudre. Adaptée des romans de Charlaine Harris, True Blood pourrait voguer sur la même vague que Buffy Contre les vampires ou que Twilight. Mais, bien que tout est réunis pour être fleur bleue à souhait ce n’est pas le digne héritier de la petite maison dans la prairie qui signe cette nouvelle série mais Alan Ball, créateur entre autre de Six Feet Under. Et dès le générique, on se dit qu’on est très loin de la vague gentillette de Twilight. Robert Pattison n’oserait pas déchiqueter un être humain ou, en tout cas, ça nous le serait bien caché. Ça choque et c’est à la fois caustique. Sookie qui n’est autre qu’Anna Paquin (La leçon de Piano et plus récemment la trilogie X-men) est la jeune fille innocente qui se dévergonde à l’image d’une Janet.

Sookie, Janet. Janet, Sookie.


C’est une série B avec de bons effets spéciaux, c’est sombre, drôle, parfois à la limite du ridicule, mais on est attiré. Forcément. Surtout lorsque le "méchant" est un vampire de 1000 ans blond et suédois.


Autre chaîne, autre série, autre univers. Que se passe-t-il lorsqu’on réunit Loft Story à la Nuit des morts vivants ? Et bien, on l’a toujours dit : ils sont fous ces anglais. Normal qu’il teste ce subtil mélange et cela donne une série surprenante : Dead Set. Scène d’anthologie lorsque les zombies massacrent l’équipe coulisse de Big Brother sur du Mika. Je n’ai vu pour l’instant que le premier épisode et j’adhère au côté totalement burlesque de la situation. Pourquoi Benjamin Castaldi n'a pas été y faire un tour?

mercredi 16 septembre 2009

...And I want my scalps!

Ce mois-ci, le cinéma n'a pas grand chose à nous offrir. Quelques bons films, certes mais rien d'extraordinaire. Heureusement, Tarantino is here, yeah! "Inglorious Basterds" n'est peut-être pas son plus grand film mais ça reste du grand art. Les scènes peuvent être capturées, visuellement, c'est magnifique. Je reste ébahit face à l'aptitude de Tarantino a créer sa propre identité cinématographique, équilibre parfait entre réalité et fiction (il n'y a qu'à voir la fin, tout en apothéose), grand cinéma et série B. On se dit que Tarantino a le chic pour trouver ses acteurs. Qui aurait cru que Christopher Waltz serait la nouvelle coqueluche du cinéma? Cet acteur tout droit venu de chez Derrick et Rex? Merci qui? Merci Quentin, ça mérite totalement le prix de meilleur acteur à Cannes. Grand moment aussi avec un Brad Pitt plus américain tu meurs. Et magnifique scène lorsque Mélanie Laurent se métamorphose en Warrior sur "Cat people" de David Bowie. Mais (il y a toujours un "mais", sinon ça serait trop facile) dommage qu'il y ait trop de personnages. Il y a comme une impression de scènes manquées ou enlevées. Le personnage de Mélanie Laurent n'est pas assez étoffé comme celui de Diane Kruger qui est achevé vite fait bien fait. Dommage. Et Léa Seydoux...??? Franchement, pourquoi est-elle dans le film? Je n'ai rien contre l'actrice mais son rôle aurait pu être joué par n'importe qui.
Après tout ça, je me contiens pour ne pas retourner voir le film mais la tentation est si forte...

C'est la rentrée, on se motive!


Hop, hop, hop! Comme chaque année, je prends la bonne résolution d'actualiser ce blog que j'ai laissé plusieurs mois à l'abandon. Allez, zouzouzou!

vendredi 29 mai 2009

Coups de Coeur

Si je dois vous conseillez plusieurs films ce mois-ci, ça sera...Attention, roulement de tambourin...


Good Morning England . Je n'ai pas honte de dire que j'aime les comédies romantiques tant qu'elles sont bien faites et c'est le cas avec Richard Curtis. Dès que son nom apparaît au générique, je sais qu'il faut que j'aille voir ce film. Il gère absolument les comédies 100% British. C'était le cas pour son rôle de scénariste dans Quatre Mariage et Un enterrement, Coup de foudre à Notting Hill, Le Journal de Bridget Jones (le premier biensûr, parce que le deuxième, aucun intérêt) et en tant que réalisateur avec ce so delirious Love Actually. Et ce Good Morning England est tout à fait ENORME! Tellement que je vais le revoir, pour le plaisir aussi d'entendre une B.O. so delicious! God save the Rock'n roll!


Looking For Eric. Ken Loach ne quitte pas le registre dramatique mais donne ici un côté humoristique, porté avant tout par un Cantona inoubliable. Le "I'm not a man. I'm Cantona" pourrait devenir culte.


Millenium. Grande publicité autour d'un film qui étrangement pas américain mais suédois et qui porte surtout sur le succès mondial des livres. J'avoue, je n'ai pas (encore) lu les trois tomes...Mais le film m'en a donné envie. Peut-être long au démarrage, j'ai apprécié ce film bien loin des blockbusters américains et qui donne un côté réaliste. Le "interdit au moins de 12 ans" est peut-être minimal car certaines scènes sont assez trash.

lundi 20 avril 2009

cinema, cinema, cinemaaaa

Cheri


Sublime pour ses décors, Cheri est élégant et mélancolique. Michelle Pfeiffer et Rupert Friend, couple qui semble improbable sera probablement l'un des couples les plus charismatiques du cinéma. Peut-être pas un chef d'oeuvre mais un grand film. Thierry Cheze a raison au sujet de la scène finale qui vaut à elle seule le détour.